Journées de rencontre 2023 à Aeschi/Spiez

Journées de rencontre 2023 à Aeschi/SpiezQuand avais-je été invité pour la première fois aux JdR ? Quand on m'a posé cette question, j'ai dû admettre que je ne m'en souvenais pas. Je pense que cela fait environ 20 ans que j'ai pris la parole pour la première fois ici. A l'époque, c'était en tant qu'orateur invité pour un exposé. Au fil des années, on m'a demandé de participer à l'ensemble du congrès ou à deux congrès sur le même thème. Entre-temps, le service Abraham est devenu l'organisateur/l'invitant, et les congrès se déroulent sous l'égide d'Abraham. Une équipe composée de quatre couples en est responsable. Ceux-ci se rencontrent au cours de l'année pour discuter du thème dans la prière. L'équipe de base est ensuite rejointe sur place par un cuisinier/une cuisinière qui est responsable de la restauration.

Cette fois-ci, le thème était : "Les promesses de la crainte de Dieu". Pourquoi un thème aussi "difficile", te demandes-tu peut-être ? C'est très simple. Parce que Dieu l'a voulu ainsi ! Après avoir consacré plusieurs jours à la préparation de ce thème, il m'est apparu de plus en plus clairement à quel point la crainte de Dieu est ou devrait être fondamentale et centrale pour chaque disciple de Jésus. "La crainte de l'Éternel est le commencement de la connaissance" (Pr 1,7). Traduit librement, cela signifie qu'il est impossible de connaître le Seigneur sans crainte de Dieu. Nous entendons des centaines, voire des milliers de sermons, d'enseignements sur l'amour, mais pratiquement aucun ou très, très peu sur la crainte de Dieu. Cela correspond bien sûr à l'esprit du temps, même dans l'église, la paroisse. Nous voulons du plaisir, de la joie et entendre encore et encore que Dieu nous aime. Le fait qu'il doive aussi être craint nous dérange beaucoup, nous dérange vraiment. Nous n'en voulons pas et n'en avons pas besoin. Dans l'Eglise aussi, les besoins et la demande déterminent l'offre. Les prédicateurs satisfont leurs "clients" en fonction de ce qui leur chatouille les oreilles. 

A Aeschi, les journées ont été extraordinaires, avec une profondeur, une libération et un encouragement enthousiasmant. Depuis le début, les groupes de bénévoles de l'après-midi font partie intégrante de ces journées. On s'y retrouve pour un échange approfondi sur le thème, d'autres questions et la prière personnelle. Maintenant, après des décennies, c'était la première fois que nous avions des personnes appelées par Dieu dans un domaine de ministère particulier lors des deux sessions. Elles sont venues en tant que participantes normales, sans exigence particulière. Nous leur avons demandé spontanément si elles étaient prêtes à diriger un groupe l'après-midi, si cela les intéressait, et à enseigner sur "leur" domaine. C'est ce qui s'est passé. Une fois, il s'agissait des drapeaux, de leur signification et de leur maniement. Et lors de la deuxième réunion, il s'agissait de la prière en langues. L'écho a été très bon. Et tout cela sans que nous (l'équipe de direction) ne l'ayons planifié ou ajouté. Dieu l'a simplement offert. C'est un signe fort que Dieu veut rétablir "ses ordonnances" avant de pouvoir agir parmi nous dans sa gloire manifeste. C'est pourquoi, entre autres, il faut